Le développement des chiffres d’affaires fait partie des stratégies de chaque entreprise, quel que soit leur domaine d’activités. Cette fois-ci, l’entreprise de fleuriste célèbre « interflora » adopte une approche un peu différente pour booster ses recettes. Elle effectue la souscription de ses acheteurs à un service de livraison sans qu’ils s’en rendent compte. Le fait de cocher l’option payante de manière automatique, sans l’accord de l’autre partie, est une pratique illégale. D’ailleurs, celle-ci est mentionnée dans l’article L. 121-17 du code de la consommation.
Mise en garde des consommateurs
Un avertissement est lancé pour ceux qui souhaitent acheter des bouquets chez fleuriste interflora à l’occasion d’un évènement quelconque. Ces derniers temps, le site interflora a pu mener en bateau 60 millions de clients suite à l’adhésion d’un abonnement automatisé et en l’absence leur consentement. Il ne s’agit autre que le service Interflora+. En souscrivant les clients obligatoirement à cette offre, la livraison des commandes est facturée à 24,90 euros l’année. Certes, le tarif est abordable pour les clients habituels, mais il est conséquent pour ceux qui réalisent des commandes périodiques. Pourtant, le coût d’une livraison sans abonnement est évalué à 14 euros.
Si jamais, vous rencontrez ce genre de problème au moment de l’achat en ligne, n’hésitez pas à faire des réclamations. Afin d’éviter les complications, vous pouvez rejoindre directement le point de vente d’interflora le plus proche pour trouver vos fleurs.
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Plaintes par les victimes de cette pratique illégale : quelle réaction venant du fleuriste ?
Le point à élucider dans cette affaire est le suivant : « pourquoi la case Interflora+ est cochée inévitablement à chaque commande ? »
Nombreux sont les commentaires afférents à ce sujet, mais pour ne pas subir ce préjudice, mettez-vous en garde. Voici un témoignage émanant de la victime et quelques éclaircissements venant de l’auteur de l’acte.
Une cliente s’est rendue auprès d’un magazine de consommateurs après avoir constaté qu’elle a souscrit involontairement au service de livraison annuelle. Quand elle a notifié la société de cet incident, le chargé de clientèle lui a fourni quelques explications sur le système d’achat en ligne. Avant de lancer un achat, le client devrait décocher les options qui ne lui conviennent pas. Il en est de même pour le cas d’Interflora+, si l’acheteur n’a pas besoin d’un abonnement, il aurait dû décocher la case.
Nonobstant, le code de la consommation indique dans son article 121-17 que les vendeurs ont l’obligation de fournir toutes les informations sur le service ou le produit, y compris le fonctionnement et le prix. Or, le site interflora a activé la case de manière systématique au cours de la transaction. Cette approche est sanctionnée par la loi, parce que le vendeur a induit les consommateurs en erreur.
Un remboursement est-il prévisible ?
Suite aux polémiques des journalistes et aux mécontentements des clients, la société a réagi positivement pour cacher ses actes illicites. Elle a effectué un communiqué en éclaircissant le fonctionnement de leur service e-commerce. Puis, elle a assuré que les personnes qui ont omis de désactiver le service interflora+ bénéficieront d’un remboursement. Le paiement se fera 7 jours suivant leur demande de réclamation. Entre autres, la société a sensibilisé les acheteurs à lire scrupuleusement les conditions de vente avant de cliquer sur le bouton « commander » ou « acheter ».
Effectivement, l'utilisation des sites de commerce électronique comporte certains aléas. Avec le rythme de vie actuel, les acheteurs n’ont plus le temps pour effectuer des comparaisons de prix en se rendant dans différents magasins. Actuellement, ils n’ont qu’à se connecter pour choisir les produits moins chers et les services de qualité sur les boutiques en ligne. Toutefois, pour ne pas se faire berner, il faut un peu de vigilance, c’est-à-dire qu’il est important de bien lire les clauses du contrat avant de réaliser une transaction.